Tupac Shakur

Tupac Shakur
Description de l'image Tupac graffiti, Vlasotince, Serbia.jpg.
Informations générales
Surnom 2Pac
Makaveli
Makaveli The Don Killuminati
MC New York
Nom de naissance Tupac Amaru Shakur
Naissance
East Harlem, New York (États-Unis)
Décès
Las Vegas (États-Unis)
Nationalité Drapeau des États-Unis Américaine
Activité principale
Genre musical Hip-hop, rap West Coast, G-funk, rap politique, gangsta rap, rap hardcore, horrorcore
Membre de Outlawz (1995-1996)
Années actives 19891996
Labels kaji records (1991-1995)
Death Row Records (1995-1996)
Amaru Entertainment (depuis 1997)
Site officiel www.2pac.com/us
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Logo de Tupac Shakur.

Tupac Shakur [tuːpɑːk ʃəˈkʊɚ][1], né Tupac Amaru Shakur le à New York, connu sous les noms de scène de 2Pac et Makaveli (en forme longue Makaveli The Don Killuminati)[2], et mort assassiné le à Las Vegas, est un rappeur, poète et acteur afro-américain[3]. Il est considéré comme l'un des plus grands rappeurs de tous les temps[4],[5].

Fils d’Afeni Shakur, militante afro-américaine, Tupac est issu d'une famille ayant milité dans les rangs des Black Panthers. Depuis ses débuts, Tupac Shakur compte plus de 75 millions d'albums vendus dans le monde[6]. Le magazine Rolling Stone lui attribue la 86e place de son classement des plus grands artistes musicaux de tous les temps[7]. Parallèlement à sa carrière musicale, il était un acteur prometteur[8] et un citoyen socialement engagé. La plupart des chansons de Tupac parlent d'une enfance issue de la violence et de la misère dans les ghettos, du racisme, des problèmes de société et des conflits avec d'autres rappeurs. Il a milité tout au long de sa carrière pour l'égalitarisme racial[9]. Tupac Shakur fut d'abord un roadie et un danseur pour le groupe de hip-hop alternatif Digital Underground[10],[11],[12]. Il a ensuite fait partie des groupes Outlawz, Digital Underground et Thug Life. Son succès contribue largement à l'explosion commerciale mondiale du rap au cours des années 1990. Son charisme, son flow, ses paroles travaillées et sa mort prématurée en font l'une des icônes majeures de ce genre musical : il est l'un des artistes comptant le plus d'albums après sa mort[13], et est classé 8e célébrité morte rapportant le plus d'argent en 2007, devançant notamment James Brown et Bob Marley[6].

Tupac sort son premier album, 2Pacalypse Now, en 1991, qui fait de lui un acteur majeur du rap West Coast durant les années 1990[14]. Il réalise au cours de sa carrière plusieurs albums à succès comme Strictly 4 My N.I.G.G.A.Z. en 1993 et Me Against the World en 1995[15]. Cette même année, Tupac Shakur, qui a connu entre-temps des problèmes juridiques, un vol qualifié et une fusillade, entre en rivalité avec les rappeurs de la côte est et notamment son ancien ami : The Notorious B.I.G.[16]. Son album All Eyez on Me, premier album double de l'histoire du hip-hop pour un artiste solo, devient l'un des albums les plus vendus aux États-Unis.

Parmi ses nombreux problèmes juridiques, Tupac est accusé d'avoir commis des abus sexuels dont il nie les faits car aucune preuve concrète n'est apportée, il dira avoir été piégé. Il aura également connu d'autres problèmes juridiques. Le , il se fait tirer dessus à cinq reprises et se fait voler dans le hall d'un studio d'enregistrement à New York. Tupac Shakur soupçonne alors que d'autres figures de l'industrie du rap avaient une connaissance préalable de l'incident et ne l'ont pas averti. Cette controverse a contribué à déclencher la rivalité East Coast/West Coast. Il est ensuite déclaré coupable d'attouchements sexuels envers une fan et condamné à une peine d'emprisonnement[17]. Après avoir purgé onze mois de sa peine, il est libéré sous caution payée par Marion « Suge » Knight, le PDG du label Death Row Records. En échange de l'aide de Suge, Shakur accepte d'enregistrer deux albums pour le label Death Row. Le , Tupac Shakur est à nouveau la cible de tirs, mais cette fois fatals, lors d'une fusillade au volant à Las Vegas. Après avoir été conduit à un hôpital de la ville, il meurt d'une insuffisance respiratoire et d'un arrêt cardiaque le [18]. Sa vie, son succès, ses problèmes avec la justice et son assassinat au sommet de sa gloire contribuent à son statut de poète de la rue, mystérieux et mélancolique, et font de Tupac une icône culturelle. De nombreuses controverses et complots entourent d'ailleurs sa mort, près de trente ans après les faits[19]. En 2023 il reçoit son étoile sur le Hollywood Walk of Fame[20]. En 2023 toujours, il est au centre d'une mixtape appelée sobrement Simply 2 Pac disponible sur YouTube depuis le 25 Décembre.

  1. Prononciation en anglais américain retranscrite selon la norme API.
  2. "Tupac Shakur In His Own Words" MTV News 1997 ()
  3. Levs, Joshua, « Growing Tupac's Legacy, 10 Years After His Death », sur NPR, (version du sur Internet Archive)
  4. « The 50 Most Influential Rappers of All Time » [archive du ], sur BET (consulté le ).
  5. 50 Cent, « 100 Greatest Artists of All Time » [archive du ], sur RollingStone (consulté le ).
  6. a et b (en) Lea Goldman, Jake Paine, « Top-earning dead celebrities: 8. Tupac Shakur », sur Forbes, (consulté le ).
  7. (en) « The immortals: the 100 greatest artists of all time », sur Rolling Stone Magazine (consulté le ).
  8. (en) Joshua Levs, « Growing Tupac's legacy, 10 years after his death », sur NPR Music (consulté le ).
  9. (en) Monica Leftwich, « Musicians: Tupac Shakur »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur helium.com (consulté le ).
  10.  Tupac Shakur – Thug Angel (The Life of an Outlaw).
  11. (en) « Tupac Shakur », sur hotshotdigital.com (consulté le ).
  12. (en) Paul Edwards, How to Rap : The Art & Science of the Hip-Hop MC, Chicago Review Press, , p. 330.
  13. Ben Sisario, « Pearl Jam, Tupac Shakur and Joan Baez Will Join the Rock and Roll Hall of Fame – NYTimes.com », sur The New York Times (version du sur Internet Archive)
  14. « Tupac Shakur », sur Hotshotdigital.com (version du sur Internet Archive)
  15. Edwards, Paul, 2009, How to Rap: The Art & Science of the Hip-Hop MC, Chicago Review Press, p. 330.
  16. Jay-Z: Essays on Hip Hop's Philosopher King, p. 55
  17. (en) Jon Pareles, « Tupac Shakur, 25, rap performer who personified violence, dies », sur The New York Times, (consulté le ).
  18. (en) Cathy Scott, « Tupac Shakur's death certificate details » [archive du ], sur Las Vegas Sun (consulté le ).
  19. , Michel Musolino, La théorie du complot pour les nuls, 400 pages, 2019
  20. Generations, « Generations »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur Generations, (consulté le ).

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